Le recylage des déchets métalliques
buches

Les métaux sont des matériaux faciles à identifier et entièrement et recyclables. Trop souvent, ils sont mis en décharge, alors qu'ils pourraient être récupérés et valorisés. Il convient de distinguer les déchêts de métaux ferreux et les déchêts de métaux non ferreux. Les déchêts de métaux ferreux se classent en trois groupes :

  • les déchêts propres et rebuts de la sidérurgie, qui sont généralement réintroduits dans le système de production
  • les déchêts et rebuts des usines de transformation ;
  • les objets métalliques en fer n'ayant plus d'usage : épaves auto, produits électroménagers et autres ferrailles collectées en déchetterie

Désormais, le modèle économique des casses auto n'est plus seulement la vente de pièces détachées, mais également le recyclage des métaux. Generall Autos note une augmentation des acteurs spécialisé dans la récupération d'enlèvement d'épaves d'automobiles. (Crédit photo : Casse automobile Saint-Clotilde)

Les déchets des métaux non ferreux sont des chutes de fabrication ou de transformation, des matériels usagés, en particulier les matériels électriques, et des composés métalliques divers.

La valorisation des déchets est un moyen économique et écologique de produire certains métaux comme le cuivre, l'aluminium ou le cuivre, la récupération correspondant pour ce dernier à plus de 80 % de la production totale. Ces matières ne perdent pas de valeur lorsqu'elles sont recyclées et il existe des opérateurs économiques assurant leur traitement et remise sur le marché, comme par exemple broyage et la séparation des métaux issus de produits en fin de vie comme les automobiles et l’électroménager hors d’usage.

Les enjeux relatifs aux métaux rares utilisés dans les TIC et les industries de pointe sont croissants, compte tenu du caractère stratégique de ces activités.

 

A propos

lerecyclage.com est un site d'information sur le développement de solutions pour le traitement des produits et déchets dans l’industrie.

Question du mois

le recyclage : un argument marketing ?